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À l’aube de ses 18 ans, Roméo dit “Black Bird”, décide de venir vivre chez son père pour la première fois et de le confronter au rôle qu’il n’a jamais assumé. Mais les choses ne se passent pas comme il l’avait imaginé. Les deux hommes ne se comprennent pas. Ils s’affrontent. Le père – animateur radio, figure de la célébrité – tue le fils. Les médias s’emparent du drame et la population s’agite... Un homme tue son fils et une société entière s’enfonce dans le mutisme. Que cherche t-on à protéger ?

 

 

Note d’intention d’écriture:

Beaucoup de détails de notre histoire sont le résultat de l’enquête que nous avons menée pendant plusieurs mois en Guadeloupe.

Il y a quelques années en Guadeloupe, un homme d’une cinquantaine d’années tue son fils de 18 ans d’une balle dans l’abdomen. Ce drame nous choque profondé-ment, nous décidons de nous lancer dans l’écriture de la pièce « Le jour où mon père m’a tué ». La façon dont les médias et la population récupèrent le drame et parlent avec conviction et méconnaissance de ce qui n’est pour eux qu’un simple fait divers, devient notre axe d’écriture.

Nous avons voulu aborder le sujet en laissant entendre toute une palette de voix, sous la forme d’un tribunal populaire qui appellera à la barre le cortège des témoins. Nous avons fait notre enquête et sommes allées à la rencontre de la population guadelou- péenne. Ces témoignages révèlent la violence du père mais aussi celle qui sommeille en chacun de nous.

                                                    Magali SOLIGNAT et Charlotte BOIMARE

 

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